Friday, December 11, 2009

Les routes belges ou comment mieux polluer...


Avec COPENHAGUE 2009, les sujets d'actualité tournent autour du réchauffement climatique, l'avenir de la planète, la pollution,... COPENHAGUE 2009 c'est l'occasion pour chacun de démontrer qu'il fait de son mieux, des promesses sont faites (quant à savoir si elles seront tenues...) par les hommes politiques, les pays présents débatent, s'expliquent et négocient leur réduction des quantités de gaz à effet de serre,... Bref, un débat écologique international en grandes pompes. Rien de concret en fait. J'espère que chacun n'oubliera pas que l'on ne négocie pas avec le climat et la planète, on agit ! Et ça, je pense qu'il n'y a que les associations comme Greenpeace ou le WWF, pour ne citer que celles-ci, qui l'ont compris. Mais ceci est un autre débat. J'aimerais simplement démontrer qu'agir c'est très simple. Il suffit de commencer en regardant autour de soi... Il y a déjà certaines petites choses que notre cher Etat belge pourrait faire pour diminuer les émissions de CO2. 

Prendre la voiture n'est pas le meilleur moyen pour protéger l'environnement, mais nous n'avons pas toujours le choix. Le mieux c'est de rendre la durée du trajet la plus courte possible, afin de polluer le moins. En ayant, bien sûr une conduite adaptée. Et bien, c'est quelque chose que l'Etat n'a pas encore compris. Voici quelques exemples...

La présence de feux rouges inutiles à certains endrois. Dans la région de Bruxelles, vous risquez souvent de croiser des feux qui ont une durée de 2 à 3 minutes montre en main. Et pendant ce temps, le moteur continue de tourner pour laisser échapper les gaz polluants. Soyez observateur, et vous verrez que certains feux peuvent être supprimer voire remplacer par des ronds-points. Ce qui éviterait de rester statique de longue minute tout en continuant à polluer. Aditionnez le temps que vous passez à chaque feu rouge par trajet et calculez alors le taux total de CO2 émit par votre voiture pendant tous ces arrêts forcés...

L'abondance de sens interdit, ou comment faire des kilomètres en plus quand on peut faire plus court.  Ces petits panneaux sont tellement pratiques quand vous voulez prendre un raccourci, évitez des travaux ou un embouteillage. En général, vous êtes forcé de faire un grand détour ou pire, le tour entier de la ville ou du quartier pour arriver à destination. Roulons plus et polluons plus !

Le rétrécicement de certaines routes est aussi une idée de génie. C'onnaissez-vous le principe de l'entonoir et du sable. Plus le passage est étroit, moins le sable en sortira vite et mettra plus de temps. C'est la même chose pour les routes rétrécies et la suppression de bandes de roulage. Des routes moins larges et un nombre de véhicules croissant cela donne au final de gros embouteillages et un engorgement fréquent des routes. Et qui dit embouteillages, dit voitures à l'arrêt avec un moteur qui continue de tourner.

Les arrêts de bus sur la route... Je caricature, mais nous en sommes  presque là. Dans certaines communes, il n'y a plus d'emplacement prévu sur le côté de la route pour les bus. Ceux-ci débarquent et embarquent les passagers sur la route. En général, il n'est pas toujours évident de déboiter et de le dépasser. Résultat, des voitures coincées derrière à chaque arrêt avec bien sûre le moteur en action. De quoi à nouveau remplir notre atmosphère d'un bon air frais...

Je pourrais encore vous citer une foule d'exemples. Mais la meilleure façon de tirer des conclusions est d'être dans la circulation et d'observer les inepties imposées par un gouverment qui semble porter des œillères.

S'adapter efficacement dans l'urgence de la situation... Une chose non-comprise par la Belgique.




No comments:

Post a Comment